De gouvernement en gouvernement, les réformes se succèdent, démantelant, chaque jour davantage, notre système de santé et de protection sociale. Après les nouvelles restrictions budgétaires infligées par la ministre, Agnès Buzyn, l’hôpital public est en grand danger.
C’est l’accès et la qualité des soins qui sont remis en cause. Meurtri par cette austérité, l’hôpital peine à mettre en œuvre ses missions essentielles et l’humain perd peu à peu du terrain. Chacun-e vit le manque de généralistes, de spécialistes, de personnel paramédical, ce qu’on appelle les déserts médicaux. Chacun-e vit la situation dramatique des Ehpad et la détresse de nos ainé-e-s. La psychiatrie est particulièrement touchée et en son sein la pédopsychiatrie.
Nous, parlementaires communistes, avons de tous temps voté contre les budgets de régression de la protection sociale.
Les mobilisations se multiplient dans tout le pays, hôpitaux, Ehpad, maternités, services de psychiatrie… Personnels et patient-e-s refusent, à juste titre, les fermetures/fusions d’établissements ou de services, les suppressions de lits et de postes, le non remplacement des personnels, la course à la rentabilité et à l’activité. D’appels en appels, la colère gronde et touche toutes les catégories de personnel de santé.
Nous exigeons que l’hôpital ait les moyens de remplir ses missions et nous faisons des propositions pour développer une médecine de qualité pour toutes et tous sur l’ensemble du territoire.
C’est dans cet esprit que nous organisons le tour de France des hôpitaux. En Marche a choisi le libéralisme et la marchandisation de la santé, nous au contraire, nous voulons faire grandir l’alternative : un grand service public de santé, une protection sociale de haut niveau.
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